Le pouvoir du savoir : la tendance qui va « redéfinir » la beauté en 2025

Le pouvoir du savoir : la tendance qui va « redéfinir » la beauté en 2025

Pour Andrew McDougall, director of magnificence and private care analysis chez Mintel, 2025 a été une année d’« autonomisation » dans le secteur de la beauté. Aujourd’hui, dit-il, les consommateurs de produits de beauté souhaitaient « développer leurs propres connaissances » sur ce secteur innovant et en constante évolution.

La tendance my information is energy, va profondément façonner le marché de la beauté a expliqué Andrew McDougall à l’event du salon in-cosmetics 2025, qui s’est tenu le mois dernier à Amsterdam. Selon Mintel, cette tendance repose sur la façon dont les consommateurs perçoivent la valeur.

La connaissance, une « nécessité »

« La beauté ne se résume plus aux produits que l’on utilise pour la peau, les cheveux ou le corps, elle est désormais aussi une query de pouvoir », affirme-t-il. « Pour les consommateurs, la connaissance n’est plus un accessoire, mais une nécessité ; elle est le fondement de leurs choix, de leurs décisions et de la confiance qu’ils accordent aux produits et aux marques ».

Qu’est-ce que cela signifie exactement pour les marques de beauté et les distributeurs ?

« Aujourd’hui, il s’agit de savoir remark faire passer le message au consommateur », poursuit-il. « En ce qui me concerne, je pense que les consommateurs veulent prendre les commandes, mais que les marques et les fabricants ont toujours un rôle à jouer, même si la scenario a légèrement évolué ».

Andrew McDougall indique à Premium Magnificence Information que la hausse du niveau de connaissance des consommateurs représente pour les marques et les détaillants à la fois une opportunité et un défi.

« Les marques doivent adopter une approche energetic pour responsabiliser les consommateurs, mais elle doit être encourageante plutôt que prescriptive », souligne-t-il. « Cela implique de fournir des informations accessibles et factuelles sur les produits et la manière de les utiliser efficacement, le tout sans submerger les consommateurs. Il est essentiel de s’appuyer sur une communication claire, des emballages détaillés et des plateformes numériques qui sensibilisent les consommateurs aux bonnes pratiques et à l’efficacité des produits ».

Pour les détaillants, l’enjeu est de « créer des environnements » privilégiant l’éducation, la commodité et la transparence. Cela implique de former le personnel pour qu’ils deviennent des specialists capables de fournir des « conseils pertinents et éclairés aux consommateurs », ajoute-t-il. Il faut aussi investir dans des expériences en magasin, telles que des consultations personnalisées ou des démonstrations de produits, afin de « combler le fossé entre l’info et l’motion ».

L’innovation numérique est, selon lui, tout aussi importante pour les détaillants, notamment quand il s’agit de proposer des conseillers virtuels, une liste claire des ingrédients et des fonctions de recherche de produits basées sur l’IA. « En fin de compte, le rôle d’un détaillant va au-delà de la facilitation des transactions pour devenir un centre de découverte et de prise de décision éclairée ».

L’essor des données en temps réel

Lors de sa présentation, Andrew McDougall a expliqué que, les marques et les détaillants sont aujourd’hui en face de consommateurs qui, dans le monde entier, suivent divers facets de leur vie sur leurs smartphones et objets connectés, notamment le nombre quotidien de leurs pas, leur sommeil, leur rythme cardiaque et même leur taux d’oxygène. Ils doivent réfléchir à la manière dont ils pourraient exploiter cette tendance en matière de beauté.

Des functions de diagnostic de soins de la peau basées sur l’intelligence artificielle (IA) et des miroirs IA existaient déjà, explique-t-il. Ils pourraient « fournir aux consommateurs les informations nécessaires à la prise de décision » grâce à des « données et recommandations en temps réel », par exemple. L’accès à ces informations permettait aux consommateurs de choisir des produits, des ingrédients et des routines plus spécifiquement adaptés à leurs besoins.

Bien que tout ceci soit déjà en partie présent dans le secteur de la beauté, Andrew McDougall estime que cela relève encore de la area of interest. Mais à l’avenir, il n’est pas inimaginable, estime-t-il, qu’un consommateur de cosmétiques grand public se réveille le matin, enfile des lunettes de réalité augmentée (RA), interagisse avec un influenceur ou un assistant virtuel, scanne sa peau en temps réel, et reçoive la météo du jour en temps réel, ainsi que des ideas de soins détaillés, adaptées à ses besoins spécifiques. « Des applied sciences avancées comme l’IA et la RA vont révolutionner tout ce que nous voyons dans le monde de la beauté », affirme-t-il

Un avenir collaboratif

Selon McDougall, ces avancées s’inscrivent parfaitement dans le désir croissant des consommateurs de s’impliquer davantage dans le secteur de la beauté, notamment en matière de soins de la peau, d’anti-âge et d’outils high-tech, où le besoin de connaissances est particulièrement marqué.

« Le consommateur d’aujourd’hui est bien plus qu’un easy acheteur », déclare-t-il. « …Il est impliqué, il est co-créateur, défenseur et décideur, et il va façonner l’avenir du secteur. »

Les consommateurs d’aujourd’hui souhaitent être écoutés, pris en compte et considérés, poursuit-il, et ce, avec une consideration extrêmement précise. L’avenir de la beauté doit être imaginé non pas comme passif, mais comme « hautement collaboratif », dit-il. Les consommateurs pourraient concevoir leurs propres rouges à lèvres, faire fabriquer des sérums à partir d’ADN, des formules composées selon leurs hormones et des routines adaptées à leur niveau de fatigue ou de stress, en temps réel. « Ce n’est pas de la personnalisation, mais de l’hyperpersonnalisation que nous observons actuellement. Et ce n’est pas seulement une tendance, c’est l’avenir de l’industrie, notamment du fait de l’évolution technologique ».

Une étude récente de Mintel suggère ainsi que 62% des consommateurs américains s’intéressent aux produits de beauté et de soins personnalisés et que 28% seraient prêts à payer plus cher pour ces offres.

L’hyperpersonnalisation consiste aujourd’hui à « donner le contrôle aux consommateurs », explique Andrew McDougall. Écouter les attentes des consommateurs en matière de beauté, proposer des produits hautement personnalisés et faire preuve d’une « transparence absolue » fait, selon lui, parti de l’avenir et cela va « redéfinir la beauté ».

Préserver l’avenir

Alors que les consommateurs se taillent une place sur la scène de la beauté, remark les marques peuvent-elles éviter les erreurs et les malentendus concernant les produits, les outils et les routines ? « Les marques doivent adopter une place proactive pour éduquer les consommateurs et promouvoir des pratiques de beauté sûres », affirme Andrew McDougall. « Une communication claire est essentielle. Cela comprend les directions d’utilisation des produits, qui doivent être faciles à comprendre, les allégations, qui doivent être scientifiquement validées, et les listes d’ingrédients qui doivent être transparentes. Le cas échéant, les marques devraient également communiquer sur les risques potentiels liées à une mauvaise utilisation ».

La collaboration avec des dermatologues, des specialists médicaux ou des influenceurs de confiance pourrait également « renforcer davantage la crédibilité » des acteurs de l’industrie et les aider à se prémunir contre la désinformation. « En privilégiant l’éducation, la clarté et l’engagement proactif, les marques peuvent minimiser les risques et se positionner comme des garants de confiance dans un paysage de la beauté toujours plus axé sur la connaissance », conclut le spécialiste des tendances.